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Grenoble insolite

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Grenoble insolite
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Lion vénitien
Un lion vénitien Rue Barnave

Ce joli lion ailé est visible Rue Barnave. D'après Wikipédia il s'agit de l'hôtel de François Marc (conseiller au Parlement de Grenoble), datant de 1490. Le beau portail en arc brisé est rehaussé d'un écu sculpté d'un lion ailé (symbolisant l'évangéliste Marc). Il y a une courte explication ici.
Une coquille de Saint-Jacques

Grenoble était-elle une étape sur les chemins de Compostelle ? Je ne sais pas. Cette coquille taillée en creux se trouve Place Notre-Dame, à l'entrée de l'église. Il y a bien une tradition de pèlerinage depuis Échirolles. D'ailleurs on croyait autrefois que l'église Saint-Jacques d'Échirolles abritait le corps de Saint-Jacques.
Coquille de Saint-Jacques sur la cathédrale Notre-Dame
Grille d'une fenêtre de l'église Saint-AndréDétail de la grille
Une grille impossible à monter

Les fenêtres de l'église Saint-André (Rue d'Agier, entre la Place Saint-André et la Place de Gordes) sont protégées par des grilles. Quand on regarde le détail du fer forgé, on ne comprend pas comment elles ont pu être montées et serties dans la pierre. Expliquez-moi si vous savez comment on a fait.
Un griffon au centre-ville

Il y a beaucoup de belles façades d'immeubles que, malheureusement, on ne remarque pas. Mais si on lève la tête on peut voir des moulures sous les balcons et autour des fenêtres, et même parfois des chapiteaux ornés de sculptures. Le ciment moulé a beaucoup été utilisé à Grenoble. Cet immeuble situé au coin du Boulevard Edouard Rey et de la Rue Molière est surmonté par ce magnifique griffon (ou alors est-ce un dragon ?) qui semble surveiller la Place Victor Hugo.
L'immeuble et le griffon ont été rénovés début 2020
Auparavant il méritait un bon sablage
Griffon au sommet d'un immeuble
Aigle sur la coupole du DL
L'aigle de la Coupole Dauphinoise

La Coupole Dauphinoise surmonte le site historique du journal "le Dauphiné Libéré", Avenue Alsace-Lorraine. L'aigle est bien visible depuis cette avenue. Ces bâtiments sont ce qui reste d'un complexe plus important construit pour la famille Bouchayer. L'aigle est une œuvre de 1870 du sculpteur Aimé Charles Irvoy.
À une centaine de mètres au nord-est de la coupole se trouve l'mmeuble de l'Imprimerie Générale (explications ici). Au coin de la Rue Clot-Bey et du Boulevard Édouard Rey il y a aussi cette coupole.
La crue de novembre 1859

On connait par les archives de la ville plusieurs crues historiques de l'Isère. La dernière grande crue est celle de novembre 1859. Il y a plusieurs repères en métal placés contre les murs, surtout autour de la Place de Verdun. La date est gravée dans la pierre sur cette arcade de la Rue Raoul Blanchard. Curieusement, on a gravé la date sous la forme "LE 2 9BRE 1859". La crue de 1651 était encore plus importante.
Notons qu'au niveau de Grenoble le terrain alluvionnaire s'est enfoncé d'environ 0,4 m depuis la pose de ce repère.
Crue de l'isère de 1859
Dégâts faits par une bombe autrichienne en 1815
Bombe autrichienne (1815)

Les dégâts occasionnés par une bombe autrichienne de 1815 sont toujours visibles sur ces pierres d'un immeuble de la Rue Joseph Fourier. Il y a même une plaque qui précise la date exacte (6 juillet 1815) et aussi "Première résistance dauphinoise". Grenoble était alors occupée par les Autrichiens et les Sardes.
Une belle porte ancienne

On peut voir à Grenoble quelques belles portes en bois de grandes dimensions. Certaines sont assez larges pour être qualifiées de cochères. Celle-ci se trouve Rue Jean-Jacques Rousseau. Je n'ai jamais vu ce qu'il y a derrière cette porte  et je ne sais pas de quand elle date. Notons que la marche de pierre ne permettrait pas l'entrée d'un fiacre. De toute façon l'étroitesse de la rue ne permet pas la manœuvre d'un tel véhicule. Il y a d'autres belles portes dans le même quartier, comme celle-ci qui se trouve Rue des Clercs. Dans un autre quartier de Grenoble, Avenue Alsace-Lorraine, il y a cette belle porte, et aussi celle-là Rue de la Poste.
Porte cochère rue Jean-Jacques Rousseau
Baromètre anéroïde
Baromètre anéroïde

Ce baromètre de grand diamètre (plus de 50 cm) se trouve au nord du Jardin de Ville, près des restes du mur d'enceinte romain. Il est de fabrication grenobloise (J. CERUTTI A. TASSERA SUCC GRENOBLE). La date d'installation n'est pas indiquée. À proximité de l'instrument se trouve cette grande plaque qui commémore les prémices locaux (en 1788) de la Révolution Française.
Emplacement dans OpenStreetMap 🌐

Mai 2022 : le baromètre a disparu !
Les escaliers de la Maison Vaucanson

Cette cour et l'escalier d'honneur se trouvent Rue Chenoise. D'après Wikipédia, il s'agit de l'hotel d'Ornacieux, construit vers 1620. Plusieurs bâtiments de ce quartier historique du centre ville ont été restaurés il y a quelques années.
L'accès n'est plus libre comme auparavant, mais il y a des visites guidées.
Une remarque : ceux qui pensent que Jacques Vaucanson était un cuisinier, auteur d'une fameuse recette de canard aux tomates, se trompent.
Escaliers de la Maison Vaucanson
Calendrier solaire
Calendrier solaire

En hiver un immeuble fait de l'ombre à cette méridienne, au moment de midi. La courbe fermée en forme de huit (analemme) indique la position de l'ombre du stylet au moment de midi en fonction de la saison et permettait de régler sa montre. Il faudra que vérifie la position de l'ombre en plein été, si possible au moment du solstice. La position semble décalée, peut-être parce que la tige métallique est déformée. On peut voir cet instrument au coin de la Rue Philis de la Charce et de la Rue Raoul Blanchard. La photo a été prise le 4 janvier 2008 à 12H28 légale (un peu avant le midi solaire).
La tige semble déformée ; au midi solaire la tache est trop basse et en retard
(voir photo prise le 01 mars 2020 au midi solaire).

Armoiries et voûte

Les trois roses sont le symbole de la ville. Elles figurents sur de très nombreux bâtiments anciens, comme le Palais de Justice. Sur cette image (passage de l'ancien Palais de Justice), remarquez la construction de la voûte, qui ne présente pas de clef unique au sommet.  
Armoiries et voûte
Les trois Dauphins
Les Trois Dauphins

Cet immeuble du centre ville était autrefois un hôtel réputé avec un restaurant bien connu. C'est maintenant un centre commercial. Quelques vieux grenoblois disent encore "devant les Trois Dauphins" pour indiquer la Rue Félix Poulat. Cette clef de voûte représentant les Trois Dauphins est à l'angle de la Rue Saint François. Ces Dauphins symboliques sont anatomiquement incorrects (écailles).
Une autre représentation des Trois Dauphins est visible Rue Montorge, et il y a Deux Dauphins Rue Pierre Duclot. Il y a aussi Deux Dauphins dans une cour Rue du Vieux Temple et Un Dauphin dans la Rue de la Poste. La fontaine devant les Halles Sainte-Claire représente aussi Un Dauphin.
Marques de câbles

Entre la Rue Madeleine et la Place de Bérulle on voit ces entailles à l'angle d'un mur. Elles m'ont été signalées par Christian C. que je remercie. Il s'agit de marques de câbles qui servaient à tirer les barques ou barges qui accostaient au port de Grenoble, l'actuelle Place de Bérulle. Les câbles étaient probablement tirés par des hommes (ou des animaux de trait ?), qui devaient s'engager dans la Rue Madeleine, et ainsi les câbles frottaient contre l'angle du mur.
rainures et marques de câbles

Motos, cyclecars et vélos


réparation de cyclecars
Il y a eu des constructeurs de deux-roues à Grenoble. Les plus connus sont Magnat-Debon et Libéria. On pouvait voir une plaque commémorative des ateliers Magnat-Debon à l'angle de la Rue des Montagnes Russes et du Cours Jean Jaurès. La plaque a disparu.
L'enseigne ci-dessus se trouve Rue de New-York.
Il y a sept étagesconstruction de 1928 à 1932
Le garage hélicoïdal

On peut passer Rue Bressieux sans remarquer cette belle entrée Art Déco. Le garage hélicoïdal lui-même ne se voit pas de l'extérieur. La rampe à section elliptique fait un peu plus de sept tours. Il y a une grande verrière au sommet. Le garage est classé  au Patrimoine du XXe siècle de Grenoble et inscrit au titre des Monuments Historiques. Je montre une autre photo du garage avec la verrière ici.
Le kilomètre zéro

Au milieu du Pont Marius-Gontard se trouve l'origine des distances au départ de Grenoble. L'altitude au niveau du trottoir est également indiquée (216,925 m). Le pont actuel date de 1839. Il a bien résisté à la crue de 1859 (voir plus haut).
Pour voir un peu plus le pont, cliquez ici.
Milieu du pont
Porte Art Nouveau
Porte Art Nouveau

Grenoble n'est pas une grande ville pour l'architecture de style Art Nouveau, comme par exemple en France la ville de Nancy. Il y a quand même quelques beaux immeubles construits autour de 1900 dans ce style, Cours Jean Jaurès et Rue Condorcet. Celui-ci, au 116 du Cours Jean Jaurès présente cette très belle porte et aussi de beaux balcons en fer forgé.
Voyez aussi ce très beau portail Rue Condorcet, ou cette façade Boulevard Gambetta. Sur cet immeuble situé Rue de Paris, remarquez aussi les lambrequins.
Ce site montre d'autres exemples à Grenoble.
Cave-Refuge

Jusqu'à la fin de la décennie 1970 on voyait encore beaucoup de ces indications peintes à l'entrée des immeubles. Il s'agissait d'abris pour la population en cas de bombardement de la ville pendant la Deuxième Guerre Mondiale. Sur celle qui subsite Rue Augereau le chiffre des dizaines de la capacité a été effacé. On trouve d'autres indications d''anciennes caves-refuges Rue Millet. et Rue Denfert-Rochereau.
Indication de Cave-Refuge rue Augereau
Le Pont du Jardin des Plantes
Note : Le premier pont en béton (non armé) serait celui qui a été construit en 1840 à Grisolles par l'architecte François-Martin Lebrun (pont aujourd'hui détruit).     Lire sur Gallica
Le Pont du Jardin des Plantes

Le ciment moderne et le béton se sont développés au 19ème siècle dans la région grenobloise, en particulier avec les découvertes de Louis Vicat et de son fils Joseph. Ce petit pont situé au Jardin des Plantes est l'un des plus anciens ponts réalisés en béton (non armé), et très probablement le plus ancien qui subsiste encore. Les ciments du Dauphiné convenaient bien au moulage, c'est pourquoi de nombreux bâtiments grenoblois utilisent en décoration le ciment moulé (par exemple église Saint-Bruno, église ND réconciliatrice, l'immeuble aux éléphants ou encore la Casamaures à Saint-Martin-le-Vinoux). On trouve aussi des blocs de ciment moulé destinés à des ouvrages beaucoup plus simples comme ce support de portail.
Pour en savoir plus sur les ciments et les bétons, voyez cet article et celui-là dans Wikipédia et visitez aussi ce site (avec cookies de Google...) ou ces articles du Postillon 1 et 2.
Fontaine des trois ordres

La Fontaine des trois ordres, place Notre-Dame, rapelle les évènements de 1788 à Grenoble (Journée des Tuiles et Réunion des états généraux du Dauphiné à Vizille) qui ont précédé la Révolution.
Quatre griffons et quatre tritons laissent couler l'eau dans la fontaine (l'eau est recyclée). Ces sculptures en bronze ne sont pas les originales d'Henri Ding, qui ont été emportés pour être fondues sous l'occupation allemande (1942). Les trois personnages en marbre représentent les trois ordres dans la société du Dauphiné, sous l’ancien régime : le Tiers État, le Clergé et la Noblesse.
Une interprétation facétieuse de la position des mains des personnages est rappelée par Wikipédia.
La colonne qui se trouvait sur la Place Notre-Dame avant la construction de la nouvelle fontaine a été déplacée en 1895 vers la Place de Metz. Voir son histoire sur patrimoine-grenoble.fr.
Fontaine des trois ordresFontaine des trois ordres
Question
La devise de la République ne comporte que trois mots : Liberté, Égalité, Fraternité mais il y a quatre faces à la fontaine. Quel est donc le mot qui figure sous le quatrième griffon ?
Réponse ici.
Cliquez pour agrandir la statue d'Hercule du Jardin de Villela statue d'Hercule du Musée
Plus d'info sur les sites
museedegrenoble.fr           e-monument.net

La statue d'Hercule

La Statue d'Hercule du Jardin de Ville était à l'origine au Château de Vizille et on a longtemps pensé qu'elle portait les traits de François de Bonne, le Duc de Lesdiguières. On l'attribuait généralement au sculpteur Jacob Richier. La statue, installée au Jardin de ville depuis 1740, a été brisée en 1989 (ou 1990 selon les sources). La restauration a suggéré qu'elle serait plutôt l'œuvre d'un artiste de la Renaissance Italienne. L'original restauré est maintenant au Musée de Grenoble et c'est une copie qu'on voit au Jardin de Ville de Grenoble. Une autre copie de la statue a été placée dans le Parc du Château de Vizille avec cette plaque.
L'ancienne poudrière

Derrière l'Hôtel de Police, Rue Commandant l'Herminier, on peut voir cette ancienne poudrière, dite "Poudrière du Bastion 10". Sa construction, demandée par Vauban, s'est achevée en 1700. Les pièces métalliques étaient en bronze (pour éviter les étincelles). Elle a été classée en 1974 à l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques.
Quelques explications ici et surtout sur ce site.
La Poudrière de Grenoble
Une des mosaïques sur le thème Space Invaders
Space Invaders

On peut trouver à Grenoble plusieurs de ces petites mosaïques. Celle-ci se trouve sur le pont du chemin de fer qui surplombe le Cours Berriat. Il s'agit de compositions de l'artiste Invader sur le thème du fameux jeu vidéo Space Invaders (1978). Elles ont été réalisées en 1999. La présence de ces représentations m'a été rappelée récemment par un amateur éclairé que je remercie. Sur ce site (cliquez sur Grenoble) vous pouvez voir les différentes compositions, dans leur état initial et dans leur état actuel (certaines mosaïques ont été rénovées). On y trouve aussi d'autres informations sur l'artiste et sur ses "invasions". Vous pouvez aussi voir le site de l'artiste avec sa page sur Grenoble.
Je montre ici cinq autres exemples grenoblois de ces petites mosaïques, et deux exemples parisiens. J'ai aussi cette photo prise à Daejeon en Corée du Sud.
Maison natale de Condillac

On trouve dans le centre historique de Grenoble plusieurs plaques indiquant le lieu de naissance de personnages historiques. Par exemple Rue Jean-Jacques Rousseau il y a la maison de naissance de Stendhal. Place Claveyson une plaque indique la maison où habitait et travaillait François Blanc (dit Blanc-Lagoutte), auteur de Grenoblo malhérou, long poème qui parle de l'inondation qui a frappé Grenoble en 1733 (le texte, en patois grenoblois, est disponible sur Gallica). Quai de France, en rive droite, il y a cette plaque indiquant le lieu de naissance de Jean Dréjac.
J'aime tout particulièrement la plaque qui indique la maison natale de Condillac, située Grande-Rue. Le nom est indiqué sous la forme :
À LA MÉMOIRE DE CONDILLAC ETE. BONNOT DE
NÉ DANS CETTE MAISON LE 30 7BRE. 1714
pour Étienne Bonnot de Condillac, 30 septembre 1714
Plaque sur la maison natale de Condillac
Statue équestre de Philis de la Charce
Philis de la Charce

À l'entrée du Jardin des Dauphins il y a cette belle statue équestre représentant Philis de la Charce. La biographie de cette héroïne dauphinoise mêle légende et réalité. Elle est née à Montmorin en 1645 avec le prénom de Philippe (ce prénom était alors épicène). Elle aurait organisé et mené la résistance contre la Ligue d'Augsbourg en 1692. On peut lire son histoire sur Terre d'Eygues et on en trouve un résumé sur le site communal de La Motte Chalancon.
La statue équestre est l'œuvre du sculpteur Daniel Campagne. À l'origine elle était prévue pour la ville de Nyons, mais c'est Grenoble qui a eu les moyens de l'acquérir.
Une rue de Grenoble porte le nom de Philis de la Charce.
Visite d'un Ministre

Cette plaque bien cachée à proximité de l'ancien Institut Dolomieu (ou Institut de Géographie Alpine) rappelle la visite du Ministre de l'Éducation Nationale, M. André Marie, le 18 avril 1952. La plaque métallique scellée dans le rocher indique "Centre Universitaire International". L'article de l'époque sur le site du journal Le Monde est accessible seulement aux abonnés. On trouve aussi cette biographie d'André Marie. Notons que c'est en 1952 que le Fort du Rabot, à proximité, est devenu définitivement une résidence universitaire.
Visite du Ministre de l'Éducation Nationale en 1952
Pont du Verderet près de la Rue du Pont-Saint-Jaime
Le Pont du Verderet

Le Verderet est un petit torrent qui descend de Brié et Angonnes. Depuis Eybens il cheminait à travers ce qui est maintenant l'agglomération grenobloise et rejoignait l'Isère en aval de l'Île Verte. Ce petit pont en galets enjambait le Verdaret. À proximité se dresse la Tour de Sassenage.
Peu à peu le cours d'eau a été pollué par les rejets domestiques et industriels jusqu'à devenir un véritable cloaque. Il a ensuite été entièrement recouvert depuis la zone des Ruires à Eybens jusqu'à son point de rencontre actuel avec l'Isère, sous la Voie de Corato au niveau du Musée de Grenoble.
Pour en savoir plus on peut consulter cet article du Postillon. Sur la commune d'Eybens le vélodrome peut servir d'écrêteur de crue si le Verdaret venait à grossir dangereusement.
En France il n'y a pas de liberté de panorama. Pour en savoir plus. Et surtout.
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