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Un lion vénitien Rue Barnave
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Une coquille de Saint-Jacques
Grenoble
était-elle une étape sur les chemins de
Compostelle ? Je ne sais pas. Cette coquille taillée
en creux se trouve Place Notre-Dame, à l'entrée de l'église. Il y a
bien une tradition de
pèlerinage depuis Échirolles. D'ailleurs on croyait autrefois
que l'église Saint-Jacques d'Échirolles abritait le corps de Saint-Jacques.
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L'aigle
de la Coupole Dauphinoise
La Coupole
Dauphinoise surmonte le site historique du journal "le
Dauphiné Libéré", Avenue Alsace-Lorraine.
L'aigle est bien visible depuis cette avenue. Ces bâtiments sont ce qui
reste d'un complexe plus important construit pour la famille Bouchayer.
L'aigle est une œuvre de 1870 du sculpteur Aimé
Charles Irvoy.
À une centaine de mètres au nord-est de la coupole se trouve l'mmeuble de l'Imprimerie Générale (explications ici). Au coin de la Rue Clot-Bey et du Boulevard Édouard Rey il y a aussi cette coupole. |
La crue de novembre 1859
On connait par les
archives de la ville plusieurs crues historiques de l'Isère.
La dernière grande crue est celle de novembre 1859. Il y a
plusieurs repères en métal placés contre les
murs, surtout autour de la Place de Verdun. La date est gravée
dans la pierre sur cette arcade de la Rue Raoul Blanchard.
Curieusement, on a gravé la date sous la forme "LE 2 9BRE
1859". La crue de 1651
était encore plus importante.
Notons qu'au niveau de Grenoble le terrain alluvionnaire s'est enfoncé d'environ 0,4 m depuis la pose de ce repère. |
Bombe
autrichienne (1815)
Les
dégâts occasionnés par une bombe
autrichienne de 1815 sont toujours visibles sur ces pierres d'un
immeuble de la Rue
Joseph Fourier. Il y a même une plaque qui précise
la
date exacte (6 juillet 1815) et aussi "Première
résistance dauphinoise". Grenoble était alors occupée
par les Autrichiens et les Sardes.
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Une belle porte ancienne
On peut voir
à Grenoble quelques belles portes en bois de grandes
dimensions. Certaines sont assez larges pour être
qualifiées de cochères. Celle-ci se trouve Rue
Jean-Jacques Rousseau. Je n'ai jamais vu ce qu'il y a derrière
cette porte et je ne sais pas de quand elle
date. Notons que la marche de pierre ne permettrait pas
l'entrée d'un fiacre. De toute façon
l'étroitesse de la rue ne permet pas la manœuvre d'un
tel véhicule. Il y a d'autres belles portes dans le même quartier,
comme celle-ci qui se trouve Rue
des Clercs. Dans un autre quartier de Grenoble, Avenue Alsace-Lorraine,
il y a cette belle porte,
et aussi celle-là Rue de la Poste.
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Baromètre anéroïde
Ce
baromètre de grand diamètre (plus de 50 cm)
se trouve au nord du Jardin de Ville, près des restes du mur
d'enceinte romain. Il est de fabrication grenobloise (J. CERUTTI
A. TASSERA SUCC GRENOBLE). La date
d'installation n'est pas indiquée. À proximité de l'instrument se
trouve cette grande plaque qui
commémore les prémices locaux (en 1788) de la Révolution
Française.
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Les escaliers de la Maison Vaucanson
Cette cour et
l'escalier d'honneur se trouvent Rue Chenoise. D'après Wikipédia,
il s'agit de l'hotel d'Ornacieux, construit vers 1620. Plusieurs
bâtiments de ce quartier historique du centre ville ont
été restaurés il y a quelques
années.
L'accès n'est plus libre comme auparavant, mais il y a des visites guidées. Une remarque : ceux qui pensent que Jacques Vaucanson était un cuisinier, auteur d'une fameuse recette de canard aux tomates, se trompent. |
Calendrier solaire
En hiver un
immeuble fait de l'ombre à cette méridienne, au moment de midi.
La courbe fermée en forme de huit (analemme) indique la position de
l'ombre du stylet au moment de midi en fonction de la saison et
permettait de régler sa montre. Il faudra
que vérifie la position de l'ombre en plein
été, si possible au moment du solstice. La position
semble décalée, peut-être parce que la tige
métallique est déformée. On peut voir
cet instrument au coin de la Rue Philis de la Charce et de la Rue Raoul
Blanchard. La photo a été prise le 4 janvier 2008
à 12H28 légale (un peu avant le midi solaire).
La tige semble
déformée ; au midi solaire la tache est trop basse et en retard
(voir photo prise le 01 mars 2020 au midi solaire). |
Armoiries et voûte
Les trois roses
sont le symbole de la ville. Elles figurents sur de très nombreux
bâtiments anciens, comme le Palais de Justice. Sur
cette image
(passage de l'ancien Palais de Justice), remarquez la
construction de la voûte, qui ne présente pas de clef
unique au sommet.
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Les Trois Dauphins
Cet immeuble du
centre ville
était autrefois un hôtel réputé
avec un
restaurant bien connu. C'est maintenant un centre commercial. Quelques
vieux grenoblois disent encore "devant les Trois Dauphins" pour
indiquer la Rue Félix Poulat. Cette clef de voûte représentant les
Trois Dauphins est
à l'angle de la Rue Saint François. Ces Dauphins symboliques sont
anatomiquement incorrects
(écailles).
Une autre représentation des Trois Dauphins est visible Rue Montorge, et il y a Deux Dauphins Rue Pierre Duclot. Il y a aussi Deux Dauphins dans une cour Rue du Vieux Temple et Un Dauphin dans la Rue de la Poste. La fontaine devant les Halles Sainte-Claire représente aussi Un Dauphin. |
Motos, cyclecars et vélos Il y a eu des constructeurs de
deux-roues à Grenoble. Les plus connus sont Magnat-Debon
et Libéria. On pouvait voir une plaque
commémorative des ateliers Magnat-Debon à l'angle de la Rue des
Montagnes Russes et du Cours Jean Jaurès. La plaque a disparu.
L'enseigne ci-dessus se trouve Rue de New-York. |
Le
garage hélicoïdal
On peut passer Rue Bressieux
sans remarquer cette belle entrée Art Déco. Le garage hélicoïdal
lui-même ne se voit pas de l'extérieur. La rampe à section elliptique
fait un peu plus de sept tours. Il y a une grande verrière au sommet.
Le garage est classé au Patrimoine du XXe siècle de Grenoble et inscrit au
titre des Monuments Historiques. Je montre une autre photo
du garage avec la verrière ici.
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Le kilomètre zéro
Au milieu du Pont Marius-Gontard
se trouve l'origine des distances au départ de Grenoble. L'altitude au
niveau du trottoir est également indiquée (216,925 m). Le pont
actuel date de 1839. Il a bien résisté à la crue de 1859 (voir plus
haut).
Pour voir un peu plus le pont, cliquez ici. |
Porte Art Nouveau
Grenoble n'est pas une
grande ville pour l'architecture de style Art
Nouveau, comme par exemple en France la ville de Nancy. Il y a
quand même quelques beaux immeubles construits autour de 1900 dans ce
style, Cours
Jean Jaurès et Rue Condorcet. Celui-ci, au 116 du Cours Jean Jaurès
présente cette très belle porte et aussi de beaux balcons en fer forgé.
Voyez aussi ce très beau portail Rue Condorcet, ou cette façade Boulevard Gambetta. Sur cet immeuble situé Rue de Paris, remarquez aussi les lambrequins. Ce site montre d'autres exemples à Grenoble. |
Cave-Refuge
Jusqu'à
la fin de la décennie
1970 on voyait encore beaucoup de ces indications peintes à l'entrée
des immeubles. Il s'agissait d'abris pour la population en cas de
bombardement de la ville pendant la Deuxième Guerre Mondiale. Sur
celle qui subsite Rue Augereau le chiffre des dizaines de la capacité a
été effacé. On trouve d'autres indications d''anciennes caves-refuges Rue Millet. et Rue Denfert-Rochereau.
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Le
Pont du Jardin des Plantes
Le ciment moderne et le béton
se sont développés au 19ème siècle dans la région
grenobloise, en particulier avec les découvertes de Louis
Vicat et de son fils Joseph. Ce petit pont situé au Jardin des
Plantes est l'un des plus anciens ponts réalisés en béton (non armé),
et très probablement le plus ancien qui subsiste encore. Les ciments du
Dauphiné convenaient bien au moulage, c'est pourquoi de nombreux
bâtiments grenoblois utilisent en décoration le ciment moulé (par
exemple église Saint-Bruno, église ND réconciliatrice, l'immeuble aux éléphants ou encore la Casamaures à Saint-Martin-le-Vinoux). On
trouve aussi des blocs de ciment moulé destinés à des ouvrages beaucoup
plus simples comme ce support de portail.
Pour en savoir plus sur les ciments et les bétons, voyez cet article et celui-là dans Wikipédia et visitez aussi ce site (avec cookies de Google...) ou ces articles du Postillon 1 et 2. |
Fontaine des trois ordres
La Fontaine des trois ordres,
place Notre-Dame, rapelle les évènements de 1788 à Grenoble (Journée
des Tuiles et Réunion des états généraux du Dauphiné à Vizille)
qui ont
précédé la Révolution.
Quatre griffons et quatre tritons laissent couler l'eau dans la fontaine (l'eau est recyclée). Ces sculptures en bronze ne sont pas les originales d'Henri Ding, qui ont été emportés pour être fondues sous l'occupation allemande (1942). Les trois personnages en marbre représentent les trois ordres dans la société du Dauphiné, sous l’ancien régime : le Tiers État, le Clergé et la Noblesse. Une interprétation facétieuse de la position des mains des personnages est rappelée par Wikipédia. La colonne qui se trouvait sur la Place Notre-Dame avant la construction de la nouvelle fontaine a été déplacée en 1895 vers la Place de Metz. Voir son histoire sur patrimoine-grenoble.fr. |
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Plus d'info sur les sites museedegrenoble.fr e-monument.net |
La statue d'Hercule
La Statue d'Hercule du Jardin
de
Ville était à l'origine au Château de Vizille et on a longtemps pensé
qu'elle portait les traits de François de Bonne, le Duc de Lesdiguières.
On l'attribuait généralement au sculpteur Jacob Richier. La statue, installée
au Jardin de ville depuis 1740, a été brisée en 1989 (ou 1990 selon les
sources). La restauration a suggéré qu'elle serait plutôt l'œuvre d'un
artiste de la Renaissance Italienne. L'original restauré est maintenant
au Musée de Grenoble et c'est une copie qu'on voit au Jardin de Ville
de Grenoble.
Une autre copie de la statue a été
placée dans le Parc du Château de
Vizille avec cette plaque.
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L'ancienne poudrière
Derrière l'Hôtel de Police, Rue
Commandant l'Herminier, on peut voir cette ancienne poudrière, dite
"Poudrière du Bastion 10". Sa construction, demandée par Vauban,
s'est achevée en 1700. Les pièces métalliques étaient en bronze (pour
éviter les étincelles). Elle a été classée en 1974 à l'Inventaire
Supplémentaire des Monuments Historiques.
Quelques explications ici et surtout sur ce site. |
Space Invaders
On
peut trouver à Grenoble plusieurs de ces petites mosaïques. Celle-ci se
trouve sur le pont du chemin de fer qui surplombe le Cours Berriat. Il
s'agit de compositions de l'artiste Invader sur le thème du fameux jeu vidéo Space
Invaders
(1978). Elles ont été réalisées en 1999. La présence de ces
représentations m'a été rappelée récemment par un amateur éclairé que
je remercie. Sur ce
site
(cliquez sur Grenoble) vous pouvez voir les différentes compositions,
dans leur état initial et dans leur état actuel (certaines mosaïques
ont été rénovées). On y trouve aussi d'autres
informations sur l'artiste et sur ses "invasions".
Vous pouvez aussi voir le site de
l'artiste avec sa page
sur Grenoble.
Je montre ici cinq autres exemples grenoblois de ces petites mosaïques, et là deux exemples parisiens. J'ai aussi cette photo prise à Daejeon en Corée du Sud. |
Maison natale de Condillac
On
trouve dans le centre historique de Grenoble plusieurs plaques
indiquant le lieu de naissance de personnages historiques. Par exemple
Rue Jean-Jacques Rousseau il y a la maison de naissance de Stendhal. Place Claveyson
une plaque indique la maison où habitait et travaillait François Blanc
(dit Blanc-Lagoutte), auteur de Grenoblo malhérou, long poème qui parle
de l'inondation qui a frappé Grenoble en 1733 (le texte, en patois
grenoblois, est disponible sur Gallica). Quai de France, en rive
droite, il y a cette plaque indiquant le
lieu de naissance de Jean
Dréjac.
J'aime tout particulièrement la plaque qui indique la maison natale de Condillac, située Grande-Rue. Le nom est indiqué sous la forme : À
LA MÉMOIRE DE CONDILLAC ETE.
BONNOT DE
pour Étienne Bonnot de Condillac, 30 septembre 1714 NÉ DANS CETTE MAISON LE 30 7BRE. 1714 |
Philis de la Charce
À l'entrée du Jardin des
Dauphins il y a cette belle statue équestre représentant Philis de la Charce. La biographie de cette
héroïne dauphinoise mêle légende et réalité. Elle est née à Montmorin en 1645 avec le prénom de Philippe (ce
prénom était alors épicène). Elle aurait organisé et mené la résistance contre la Ligue d'Augsbourg en 1692.
On peut lire son histoire sur Terre d'Eygues et on en trouve un résumé sur le site communal de La Motte
Chalancon.
La statue équestre est l'œuvre du sculpteur Daniel Campagne. À l'origine elle était prévue pour la ville de Nyons, mais c'est Grenoble qui a eu les moyens de l'acquérir. Une rue de Grenoble porte le nom de Philis de la Charce. |
Visite d'un Ministre
Cette plaque bien cachée à
proximité de l'ancien Institut Dolomieu (ou Institut de Géographie
Alpine) rappelle la visite du Ministre de l'Éducation Nationale, M. André
Marie, le 18 avril 1952. La plaque métallique scellée dans le
rocher indique "Centre Universitaire International". L'article de l'époque sur le site du journal Le
Monde est accessible seulement aux abonnés. On trouve aussi cette biographie d'André Marie. Notons que c'est en 1952
que le Fort du Rabot, à proximité, est devenu définitivement une
résidence universitaire.
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Le Pont du Verderet
Le Verderet est un petit
torrent qui descend de Brié et Angonnes. Depuis Eybens il cheminait à
travers ce qui est maintenant l'agglomération grenobloise et rejoignait
l'Isère en aval de l'Île Verte. Ce petit
pont en galets enjambait le Verdaret. À proximité se dresse la Tour de Sassenage.
Peu à peu le cours d'eau a été pollué par les rejets domestiques et industriels jusqu'à devenir un véritable cloaque. Il a ensuite été entièrement recouvert depuis la zone des Ruires à Eybens jusqu'à son point de rencontre actuel avec l'Isère, sous la Voie de Corato au niveau du Musée de Grenoble. Pour en savoir plus on peut consulter cet article du Postillon. Sur la commune d'Eybens le vélodrome peut servir d'écrêteur de crue si le Verdaret venait à grossir dangereusement. |
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