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je
me souviens de mon enfance aux Côtes. Quand j'habitais ma deuxième maison chez ma mémé Marie après 12ans pendant les vacances, vers 13 ans , 14 ans j'allais en champ avec mes chèvres : Fleurette et ?, nos moutons étaient en pension aux Signaraux dans la famille Ronat qui les emmenait aux Senépi( avec beaucoup d'autres moutons ).J'allais au Clos, à Pierre - Jaille et au Serre de La Roche - chemin du Plâtre -plus haut que le Serre de La Roche, plus haut que le mur sur la route-celui-ci dominait le barrage d'Avignonet . J'avais mes 2 ou 3 chèvres et 2 chevreaux et en plus les 2 chèvres de ma tante Louise devenue veuve,son mari Tonton Marcel étant décédé très jeune autour de 32 ans , papa de Madeleine qui avait 9 ans ; Cet oncle avait l'âge de mon papa . Ces chèvres "Banarde avait de grosses cornes et Noirette . J'allais en champ avec une grande cape noire de mon grand-père (pas connu décédé en 1918 ) la montre de mon papa , Lorraine mon gentil chien et notre goûter . De retour mes chèvres avaient à boire et j'aidais ma maman à les traire . Tante louise soeur de ma maman avait quitté La Molière pour aller habiter à La Motte et travailler à la mine en tant que "grilleuse" - elle triait le charbon avec d'autres veuves . Elle revenait : visage et mains noires ; Je le voyais car quelques fois , quand j'allais à l'école à La Motte au lieu de manger dans le préau avec mes copines j'allais manger avec Madeleine ; Directrice prévenue ; Cette cousine bien jeune pour cuisiner faisait des coquillettes avec des oeufs en omelette . Ma maman , pendant longtemps a raccomodé des sacs de charbonnier (travail à l'écurie )les charbonnières se trouvaient sur un chemin partant des clos au Serre de la Roche .Elle était aussi noire à cause du charbon de bois . Madeleine plus grande a travaillé au tissage - usine au -dessous de la gare à La Motte Monpapa , en plus de la mine faisait le fossoyeur ou travaillait pour la commune ; Ce qui fait que ma soeur et moi avions de jolies robes , ensembles : veste et jupe ; Notre couturière belle- mère de notre oncle Alfred(frère de notre maman) était une couturière très renommée j'ai parlé du Chemin du Plâtre - avec mes chèvres- plus haut que le Serre de la Roche - ma voisine un peu plus bas que ma maison(première ) pas mariée sans ressource allait y ramasser des fraises des bois et ensuite se changeait et allait à La Motte les vendre à la patisserie à la gare ; Je crois que c'est Giscard- d'Estain qui sous sa présidence a fait que ces personnes recevaient une petite "retraite" ; Raymonde rarement m'accompagnait pour aller en champ, nous nous arrêtions pas loin de la tombe du -Bijou- cheval- il y avait un champ aimé par mes chèvres , il y avait beaucoup de pâqueretes ,nous faisions des couronnes et veillaient les chevreaux qui voulaient les manger . Une famille très peu aisée est venue habiter aux Côtes, j'allais souvent petite fille jouer avec les enfants ,-pas beaucoup les autres . j'ai parlé du cheval Bijou( qui a emmené beaucoup de morts au cimetière ) Quant lui même est mort, on l'a traîné sur la route- - je ne me souviens pas comment - jusqu'à sa tombe . Les enfants comme moi , étions là ! Pareil pour "Ninette " ânesse (de Raymonde ), qui avait une jolie couleur gris très claire presque blanche ; Enterrée au Combas , pré des parents de Raymonde un peu plus bas que le pré au-dessous de la maison de ma mémé ; Et bien après la vache -qui s'appelait Normande de Lucette Chion - enterrée elle dans leur jardin pas loin de son écurie . A Noël, nous allions ma soeur , mon Pierrot ( venu chez nous à 20 jours , puis reparti un peu plus grand, et revenu pendant la guerre ) et moi allions presque dans toutes les maisons pour avoir des papillotes,(ma maman donnait ausi aux enfants qui passaient ) . Nous avions à la cave 3 paillasses (chacun la nôtre ) pour y mettre nos friandises récoltées. Souvent notre voisine -propriétaire de notre maison- la Dame -nous l'appelions ainsi, son mari monsieur Gêne -venait aec sa casserole de soupe , se mettait au bas de notre escalier(allant aux chambres ) et la mangeait avec nous qui étions à table soupant également . A la période des châtaignes ma maman épluchait 3 bols - pour nous 3,quand ? pendant l'école sans doute , et les mettait dans un placard près de la table à la cuisine et bien sûr étions contents (c'était bon ) je regrette de ne pas lui en avoir reparlé et dit merci. Dernier souvenir - pour ne pas vous ennuyer ! Souvent le soir après avoir soupé j'allais chez la Reine ( soeur de Zélie - première maison sur la route en arrivant aux Côtes ) Il faisait déjà nuit et je m'annonçais en disant"Reinette ,Pomme rainette " et elle m'ouvrait . Quelques fois je mangeais du couris avec elle " je ne le ferai plus maintenant, ça ressemble trop à un rat ! ! Et pourtant à ce moment là j'en avais pas peur . Mon papa faisait un grand trou dans le jardin et y mettait sa récolte de pommes de terre , et ayant trouvé en creusant un nid de rat , j'ai voulu les garder . Il les a mis dans une boite rouge qui avait eu de la dynamite pour la mine, (rats tout petits sans poils ) et moi mis sur une étagère au- dessus de ma cheminée ) après ,ma maman les a fait disparaître comment ? J'ai vu aussi la maison Perrichon, après la maison Fayolle Marcel, et l'écurie de Bijou, le cheval de Pipi qui a souffert (le cheval) pour mourir (avec l'aide du vétérinaire). Il tapait ses sabots contre le mur (le bruit nous faisait beaucoup de peine) il avait le tétanos. Son écurie à (50 mètres au-dessus de ma maison). Au revoir Colette . |
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Colette 2019
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