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Note de 2019
Il
s'agit d'une page ancienne (2008) qui a été un tout petit peu
modernisée en 2019, afin de conserver un peu d'homogénéité entre les
pages de différentes époques. Le texte a été pratiquement conservé à
l'identique. Les liens ont été mis à jour.
Voage de détente
Dunhuang Nous avons pris l'avion entre Beijing et Dunhuang. Cette grande oasis dans le désert était une étape importante du temps des caravanes de la Route de la Soie. Elle a été un centre important du Bouddhisme et on trouve aux alentours des sites intéressants comme les Grottes de Mogao et beaucoup d'autres moins fréquentés par les touristes. Aujourd'hui l'agriculture et sans doute aussi le tourisme assurent à la ville un niveau de richesse élevé pour la Chine. Les dunes qui se trouvent à la limite sud de la ville constituent une des attractions, tout spécialement avec la présence des petits lacs dans le sable (voir les images panoramiques ci-dessous). Vous trouverez des photos et toutes les indications que vous voulez sur Internet.
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Le
Lac Croissant de Lune
et un autre lac vus depuis le sommet des dunes
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Les dunes
situées juste au sud de la ville
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Turpan Après deux nuits à Dunhuang nous avons pris un train de nuit avec couchettes pour rejoindre Turpan (on écrit aussi Tourfan ou Tulufan). Turpan est la grande ville située au nord de la dépression de Turpan, dont le point le plus bas est à 150 m sous le niveau de la mer (mais la mer la plus proche est à 2000 km). Bien que la pluviométrie soit très faible, il y pousse toutes sortes de fruits et de légumes. Les raisins de Turpan sont réputés, et une grande partie est commercialisée sous forme séchée. Comme c'était l'époque des vendanges, nous avons mangé beaucoup de ces excellents raisins et acheté quelques variétés de raisins secs. Les cultures sont possibles grâce à d'anciens systèmes d'irrigation qui vont chercher l'eau dans les nappes aquifères au pied des montagnes, et amènent cette eau dans les zones plus basses. Ces systèmes d'irrigation sont appelés au Xinjiang des karez (on les appelle en Iran des Qanats). Je suis stupéfait par la science qu'il a fallu pour construire ces karez : hydrologie, géologie, terrassement, construction... sans parler du travail immense avant que l'eau n'arrive où on la désire. Les habitants sont en majorité Ouïghours, bien que les Chinois Han soient devenus les plus nombreux en ville. Les panneaux officiels et la plupart des enseignes sont bilingues : Mandarin et Ouïghour. Je qualifierais volontiers l'ambiance d'Orientale, mais on est ici à l'Occident de la Chine. Même en ce mois de Ramadan on peut déjeuner sous les treilles de raisin, au-dessus d'un canal d'irrigation : quel grand restaurant peut offrir un tel plaisir ? Ensuite on peut commencer la visite des sites classiques. Depuis des millénaires les habitants de cette région maîtrisent la construction en torchis. Les maisons, cimetières, mosquées et autres ouvrages s'intègrent avec bonheur dans le paysage ocre. Les ruines des villes de Qotcho et de Jiahoe témoignent de ce savoir-faire ancien. Les séchoirs à raisin et les villages Ouïgours sont aussi de la même couleur, tout comme le Minaret d'Emin. Si les grottes de Bezeklik sont un peu décevantes (pillées par des Européens), le paysage traversé pour y accéder vaut le coup d'œil. Enfin les Monts Flamboyants, d'une aridité extrême, m'ont donné envie de les visiter, mais ce sera pour une autre fois. Vous trouverez des photos et toutes les indications que vous voulez sur Internet.
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Les
Monts Flamboyants vus
depuis la Dépression de Turpan
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Les ruines de
la ville
ancienne de Jiahoe
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Village Ouïghour
près de Turpan
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Urumqi De Turpan nous avons pris le bus au petit matin pour Urumqi (parfois orthographié Wūlǔmùqí). Mon livre dit que cette grande capitale de province est sans grand intérêt. Je ne suis pas d'accord. La diversité de la population est intéressante. De plus c'est le Ramadan et je suis tombé sur la Prière du Vendredi à midi en pleine ville. La vie ne s'arrête pas complètement comme au Qatar, et rares sont les fidèles qui jeûnent la journée, mais c'est quand même un spectacle surprenant. Comme il y a une mosquée juste en face de ma chambre d'hôtel, je suis réveillé à 06H22 par l'appel du Muezzin. C'est comme à Doha. En plus du Mandarin et de l'Ouïghour, il y a parfois une troisième langue sur les enseignes, écrite en alphabet cyrillique. Je pensais que c'était du Kazakh. Mon copain Marc l'a fait expertiser. C'est du Russe, qui permet sans doute aux populations qui vivent près des frontières de l'ancien Empire Soviétique de communiquer. Ma guide-interprète avait parfois du mal à se faire comprendre en Mandarin dans les restaurants d'Urumqi. Depuis Urumqi nous avons fait une excursion d'une journée jusqu'au lac Tian Chi (le Lac Céleste), dans le massif du Tian Shan. À part les yourtes des Kazakhs et les visiteurs Chinois, on se croirait dans le Grand Oisans Sauvage. Vous trouverez des photos et toutes les indications que vous voulez sur lnternet.
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Ensuite ce fut retour en train couchette de nuit entre Urumqi et Dunhuang, puis avion jusqu'à Beijing. Ma guide-interprète m'a avoué qu'elle préférait quand même emmener des touristes à la Cité Interdite, au centre de Beijing, et qu'elle ne comprenait pas pourquoi les Occidentaux ont toujours envie de voyager. J'irai peut-être un jour de l'autre côté des frontières du Xinjiang, vers ces pays d'Asie Centrale qui font rêver les voyageurs. |
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