Vous pouvez cliquer sur les différentes zones de la carte |
L'Éthiopie dans Wikipedia |
Cette
année je suis resté en Éthiopie du 12 février au 16 mars (un peu moins
de 5 semaines). J'ai fait le voyage depuis Johannesburg, parce que
j'ai aussi passé quelques
jours en Afrique Australe avant et après
l'Éthiopie. C'est
ma troisième visite en Éthiopie, après mes voyages de 2014 et 2017.
J'ai choisi cette année de retourner à des endroits déjà connus et de
prendre mon temps. Je n'ai pas revisité les lieux qui attirent
le plus les étrangersLes
étrangers visitent surtout le "circuit du Nord" : Bahar Dar, Gondar,
Aksum, Lalibela, Mekele (voir mon voyage de 2014). Harar aussi est bien
visitée, surtout par les Français. D'autres visiteurs préfèrent aller
dans le Sud (souvent en voyage organisé) pour voir les "Négresses à
Plateau" et autres "Sauvages à
moitié nus".. J'ai essayé ici de limiter le nombre de
photos ;
vous en trouverez d'autres sur les pages de 2014 et de 2017. Les liens ci-dessous permettent d'accéder rapidement à des paragraphes précis. Normalement les pages restent dans leur onglet (testé avec plusieurs navigateurs). Merci à Wikipedia pour tous les articles vers lesquels nous mettons des liens. Nous mettons parfois le lien vers la page en anglais si elle est mieux illustrée que celle en français. Voilà ce que j'écrivais en 2014 et en 2017.sur l'Éthiopie |
Gambela |
Hawassa |
Ziway | Dire
Dawa |
Harar |
Le train | Divers |
Je
suis resté deux jours entiers à Gambela (trois nuits). Depuis Hawassa
ou Ziway il
faut deux jours complets de transport, sur des routes souvent en
mauvais état. À l'aller comme au retour j'ai passé une nuit à Jimma. Je
n'ai rien fait de bien différent à Gambela cette année, mis à part
monter jusqu'à l'église orthodoxe éthiopienne située sur la colline au
Nord de la ville. On a une très bonne vue de la ville de Gambela depuis
cette colline qui la domine. La ville elle-même n'a pas changé beaucoup
depuis mon voyage de fin 2017. Il y fait toujours très chaud (j'aime
bien la chaleur). Voilà ce que j'écrivais sur Gambela en 2017. |
Gambela dans Wikipedia |
Vue panoramique de Gambela |
Une rue de Gambela |
Livraison de fruits et légumes |
Poisson |
Hawassa
continue de s'agrandir, et le Parc Industriel semble également
s'étendre. La ville, plutôt moderne, reste pourtant très agréable et le
Lac
Awasa attire quelques touristes. C'ette année aussi j'ai passé quelques jours à Hawassa, en plusieurs fois. Je suis allé plusieurs fois au bord du Lac où j'ai mangé du poisson avec les marabouts. Pour voir davantage de photos de Hawassa, reportez vous aux voyages antérieurs. Voilà ce que j'écrivais en 2014 et en 2017 sur Hawassa et le Lac Awasa. |
Hawassa dans Wikipedia |
Martin-pêcheur huppé |
Pêcheur à la ligne |
Marabout intéressé par mon plat |
Colobe guéréza |
J'aime
bien Ziway. C'est une petite ville sur la route de Shashamene (2014), à moins
de trois heures de la capitale, ce qui permet d'éviter de dormir à
Addis Abeba le premier ou le dernier jour des vacances. Comme Ziway
occupe une position presque centrale je m'y suis arrêté plusieurs fois pendant ce voyage.. Le Lac Ziway est plus grand que le Lac Awasa, mais moins fréquenté par les touristes. Il y a pourtant beaucoup d'oiseaux et aussi des hippopotames. De plus on peut visiter les îles. Voilà ce que j'écrivais en 2014 et en 2017 sur Ziway et le Lac Ziway. |
Ziway dans Wikipedia |
Minaret à Ziway |
Église orthodoxe éthiopienne à Ziway |
Belles cornes |
Oiseaux sur le Lac Ziway |
Le
voyage vers Dire Dawa est long. Je l'ai fait en deux
jours, à l'aller comme
au retour en m'arrêtant à Awash. Je
connaissais déjà Dire Dawa. J'y suis passé cette année encore à
plusieurs
reprises. Dire Dawa a connu à l'origine un rapport étroit avec la
France et j'ai rencontré
plusieurs personnes qui parlaient bien le Français (dont les employés
du Chemin de Fer). L'Alliance Française fait toujours un travail
important dans l'éducation et la culture J'ai fait de nouveau le voyage en train jusqu'à la frontière avec Djibouti, en revenant aussi en train le lendemain (voir plus bas). J'ai aussi visité les ateliers du Chemin de Fer. Voilà ce que j'écrivais en 2014 et en 2017 sur Dire Dawa. |
Dire Dawa dans Wikipedia |
Prière devant une église |
La Rivière Dechatu sans eau |
Dromadaires prêts pour le transport |
Marché aux Épices |
Cour de l'Alliance Française |
La Gare de Dire Dawa |
Harar
n'est qu'à 50 km de Dire Dawa, et on peut facilement passer d'une
ville à l'autre en minibus. Il y a quelques visiteurs étrangers à
Harar, dont des Français inspirés par Arthur
Rimbaud qui a
vécu ici. J'ai visité le Musée Rimbaud pour la première fois cette
année. J'aime bien me promener dans la vieille ville, appelée
Jugal, entourée des murailles. Elle comporte 82 mosquées sur
environ 1 km², mais
c'est une église orthodoxe éthiopienne, l'église Medhadelem, qui occupe
la position centrale.
Les différents marchés de la ville sont à
visiter, mais attention, on risque de rater des ruelles intéressantes.
Si les Peugeot
404 sont encore bien présentes, les tuk-tuksAilleurs dans le
monde on les appelle aussi auto-rickshaw. En Éthiopie le nom le plus
utilisé est Bajaj, du nom d'un fabricant indien (même quand il s'agit
d'un autre fabricant). sont devenus
extrêmement nombreux dans les rues ouvertes à la circulation ;
avec tous les gens qui vivent et meurent sur le troittoir on pourrait
se croire en Inde. Certaines des photos ci-dessous sont très similaires à celles des voyages précédents. Voilà ce que j'écrivais en 2014 et en 2017 sur Harar. |
Harar dans Wikipedia |
La Porte Est (Argob Bari) |
Une ruelle de Jugal |
Marché devant Shoa Gate |
Livraison de combustible |
Devant la grande église centrale de Jugal |
La Porte Sud (Buda Gate) |
Église Selassie en réfection |
Jeunes mariés |
Marché aux Épices |
Réchauds à charbon de bois |
Le Musée Rimbaud |
Intérieur du Musée Rimbaud |
Après
mon voyage de 2017 j'avais très envie de refaire ce voyage en train,
entre Dire Dawa et Guelile à la frontière avec Djibouti. Sans être un
amateur de trains comme il en existe, j'ame bien les voies ferrées
anciennes. En Afrique j'ai voyagé en train au Mozambique (deux fois) et
en Namibie. Ce tronçon entre Dire Dawa et Guelile est le seul qui fonctionne encore de la ligne construite il y a longtemps avec les Français. L'Administration est toujours à l'ancienne gare de Addis Abeba. À Dire Dawa j'ai visité les ateliers où on fait l'entretien des machines. Le personnel est extrêmement dévoué à cet entretien et espère que la ligne va encore exister pendant longtemps. Pour tout savoir sur le Chemin de Fer Djibouto Éthiopien, voyez ce site remarquable. Voilà ce que j'écrivais en 2017 sur ce train. |
L'ancienne gare de Addis Abeba |
L'ancienne gare de Addis Abeba |
La gare de Dire Dawa |
Atelier d'entretien |
Atelier d'entretien |
Plaque tournante |
Entretien des moteurs Diesel |
Moteur en réparation |
Quai de la gare de Dire Dawa |
Mes billets |
Le ciel à Dire Dawa à 04H00 |
Passage dans un village |
Dans une petite ville |
Arrêt dans une petite ville |
À l'approche du tunnel. |
Petit village |
Arrêt dans une petite ville |
Arrivée à Dawale |
Voies de retournement |
Avant le départ |
Dans le train |
Charge et décharge |
Transfert |
Arrêt dans un village |
Je
vais montrer ici quelques photos prises un peu partout pendant ce
voyage. Comme j'ai surtout pris des photos depuis le bus, il y en a
très peu qui sont montrables. Depuis le train il y en a quelques-unes
(le train n'a pas de vitres et bouge un peu moins que les bus). Même
les paysages sont trop difficiles à photographier depuis un bus qui
roule. J'ai
bien vu quelques animaux sauvages depuis le bus, mais je n'ai pas de
photo. C'est pareil pour les travaux agricoles que j'aurais aimé voir
de plus près. J'essaye de présenter ici des photos différentes de celles montrées en 2014 ou en 2017, mais ce n'est pas toujours possible. En 2017 aussi j'avais écrit un paragraphe "Divers". |
L'eau |
La
faune |
L'agriculture |
Le café et le thé | Le qat |
Les
constructions |
Les transports |
La cuisine de rue |
Inclassables |
L'eau
ne manque pas partout en Éthiopie. Une partie du pays reçoit une
précipitation abondante. Cependant il y a très peu de familles qui ont
de l'eau courante à domicile. La situation n'a pas beaucoup évolué
depuis mon premier voyage. Comme ailleurs dans le Tiers-Monde les
bouteilles en plastique sont un
fléau. Des millions de ces bouteilles sont jetées chaque jour dans le
pays. Pour ma part je n'ai pas acheté une seule bouteille en
plastique. J'ai bu Voilà ce que j'écrivais en 2014 et en 2017 sur l'eau. |
Corvée d'eau |
Corvée d'eau |
Eau gazeuse |
La
faune sauvage est difficile à observer dans ce pays très peuplé. Les
parcs nationaux sont d'un accès difficile, propre à rebuter le
touriste. Comme j'ai déjà dit, depuis le bus on voit quelques animaux,
de loin et pendant un instant trop court. Les animaux sauvages que j'ai
vus de près sont essentiellement des oiseaux et quelques singes
(babouins et colobes guereza). En 2014 j'étais allé dans les Montagnes
du Simien et j'avais vu de près les geladas. Cette année depuis le train j'ai vu quelques gazelles, mais pas vraiment de près. Je suis content d'avoir pu observer les Bucorves d'Abyssinie, cette fois avec un appareil qui permettait d'assez bonnes photos.. En 2017 j'avais écrit un petit paragraphe sur la faune. |
Oiseaux (Lac Ziway) |
Marabout d'Afrique |
Martin-chasseur du Sénégal |
Tantale ibis |
Corbeau corbiveau |
Gazelles de Sömmering |
Gazelle |
Ouette d'Égypte |
Martin-pêcheur |
Bucorves d'Abyssinie |
Colobe |
Tisserins |
Choucador |
Les Tisserins
Les oiseaux appelés tisserins
appartiennent à plusieurs genres qui constituent au total une centaine
d'espèces. Ils sont présents dans toute l'Afrique Subsaharienne et dans
une partie de l'Asie. On repère facilement les nids qui sont construits
en groupes sur certains arbres. Nous les avons vus très nombreux dans
plusieurs pays d'Afrique. Les tisserins qui vivent en ville sont
parfois aussi familiers que nos moineaux
domestiques. Le plus commun en Éthiopie est le Tisserin de Speke.Tisserins à Dire Dawa
|
Tisserins
(à Harar) Si votre connexion est lente, mettez la video en pause et attendez un peu |
L'Éthiopie
est un pays où l'agriculture est prédominante. De nombreux
Éthiopiens cultivent la terre pour se nourrir, ou élèvent des
troupeaux. Les céréales et les légumineuses sont cultivées pour le
marché local ou pour les pays limitrophes (le teff est
la céréale utilisée pour préparer l'injera).
Le café reste en tête des exportations, en termes économiques.
L'agriculture est peu mécanisée, et j'aurais aimé observer de près les
opérations manuelles qui ont disparu en Europe. Dans la vallée du Rif il y a d'immenses serres où on cultive des fleurs destinées au marché européen. Ce commerce me laisse dubitatif. Bien sûr il ne faut pas oublier le Qat (voir plus bas), qui est une des cultures principales. Une partie de la production est exportée, en particulier vers Djibouti. Voilà ce que j'écrivais en 2017 sur l'agriculture |
Tomates |
Dromadaire |
Chèvres et moutons |
Zone humide |
Le
café éthiopien est célèbre. Il est sans doute consommé localement
depuis des siècles. Il est aujourd'hui le produit d'exportation
principal de l'Éthiopie. La culture du café est encore très manuelle, et
l'exploitation intensive peu développée. Les plants de café sont en
souvent cultivés sous des arbres, afin de leur assurer de l'ombre. On
voit bien ces petites parcelles quand on voyage dans l'Est de
l'Éthiopie (Jimma, Metu, en direction de Gambela). On cultive et consomme aussi du thé en Éthiopie Dans les basses terres de l'Est on en consomme même plus que du café. J'ai souvent bu du café ou du thé dans ces minuscules établissements de rue, parfois aromatisé. C'est un moment convivial, même quand on ne partage aucune langue commune. Voilà ce que j'écrivais en 2014 et en 2017 sur le café |
Torréfaction |
Mouture au pilon |
Rue (Ruta graveolens) |
Café aromatisé |
Culture du thé dans l'Ouest du pays |
Paquets de thé éthiopien |
Thé aromatisé |
Café et thé |
Le qat (Catha
edulis)
est largement consommé dans toute la Corne
de l'Afrique
et aussi au Yémen. L'Éthiopie est le principal pays
producteur ; il s'agit de la deuxième exportation du pays, après
le café. La plante tolère des sols et climats variés, et elle est
cultivée presque partout. La production principale est toutefois dans
l'Est du pays. Les effets néfastes de la consommation régulière sont connus, et les gouvernements restent impuissants face à ce problème. Beaucoup d'Éthiopiens vivent de la culture et du commerce du qat, qui génère aussi des revenus d'exportation. Le qat a été interdit dans de nombreux pays occidentaux et aussi en Chine. Les islamistes au pouvoir en Somalie ont essayé de l'interdir. Voilà ce que j'écrivais en 2014 et en 2017 sur le qat. |
Livraison |
Détail |
Le qat à Awaday |
Marchand à Butajira |
Dans le train |
En
dehors des villes, les constructions suivent encore des architectures
traditionnelles utilisant les matériaux locaux (bois, pierre, terre et
bouse de vache, chaume pour les toitures...). Il y a aussi des
pratiques locales qui caractérisent les habitations et les villages.
Cette fois j'ai très peu de photos de l'habitat traditionnel. Je remarque qu'on construit toujours des églises et des mosquées. Pour nous occidentaux les échaffaudages en bois (des perches d'eucalyptus, arbres volontairement plantés et un peu invasifs) sont impressionants. Je ne sais pas si le domaine du Bâtiment provoque plus d'accidents que chez nous. Les travaux avancent plutôt lentement, en comparant des photos de décembre 2017 et de mars 2019. Voilà ce que j'écrivais en 2014 et en 2017 sur les constructions. |
Maisons traditionnelles près de Welkite |
On construit toujours des mosquées |
On construit toujours des églises |
La construction avance lentement (Shashamene) |
La construction avance lentement (Harar) |
J'ai
comme d'habitude uniquement utilisé les transports en commun, à
l'exception de deux courses en taxi à Addis Abeba, Il me semble qu'il y
a davantage de minibus (tous de marque Toyota) et un peu mois de bus
plus gros (essentiellement Isuzu). Les bus modernes pour longue
distance sont maintenant chinois. Les tuk-tuksAilleurs
dans le
monde on les appelle aussi auto-rickshaw. En Éthiopie le nom le plus
utilisé est Bajaj, du nom d'un fabricant indien (même quand il s'agit
d'un autre fabricant). sont maintenant très nombreux et
deviennent une nuisance. En ce qui concerne le transport local des marchandises, la force humaine ou animale est encore largement utilisée. pour le transport des marchandises lourdes sur les longues distance le camions européens sont encore majoritaires, mais les camions chinois deviennent nombreux. On voit toujours beaucoup de véhicules accidentés, parfois dans des états et des positions invraisemblables, avec probablement des conséquences tragiques. Voilà ce que j'écrivais en 2014 et en 2017 sur les transports. |
Bus au départ à Jimma |
Taxis (Peugeot 404) à Harar |
On transporte aussi des chèvres |
Anciens camions Fiat, encore nombreux |
Camion Renault à 4 essieux, tracteur de remorque |
Transport de bois |
Transport local |
Transport de bois pour la cuisson |
Il y a beaucoup d'accidents sur les routes |
J'ai
souvent pris mes repas dans la rue, dans ces minuscules établissements
où on
peut manger une injera bien garnie pour une somme modique, presque
dérisoire pour nous. D'ailleurs il n'y a pas que de l'injera. Le savoir-faire de ces femmes est impressionnant. Il faut assurer la cuisine avec deux réchauds à charbon de bois, parfois un réchaud à bois. Iil faut surtout savoir gérer les deux bidons de 25 litres d'eau pour la journée, en les répartissant en eau potable, eau propre, eau raisonnablement propre... À part ça il y a les fournisseurs. En général il y en a un qui apporte de l'herbe pour répandre sur le sol, il y a celui qui livre le charbon de bois, celui qui livre l'injera, celui qui livre la rue (herbe aromatique, Ruta graveolens pour aromatiser le café). ou les écorces d'encens... Il faut aussi savoir contrôler les clients ; certains viennent juste brouter leur qat dans un endroit tranquille, sans même payer une tasse de café. Voilà ce que j'écrivais sur l'injera en 2014 et sur la nourriture en 2017. |
Cuisine de rue (Hawassa) |
Cuisine de rue (Dire Dawa) |
Cuisine de rue (Dire Dawa) |
Livreuse d'injera |
Jus de fruits (Harar) |
Boucherie de rue (Dawale) |
Cuisine de rue (Dire Dawa) |
Injera (Hawassa) |
Charbon de bois pour la cuisson |
Pain (Hawassa) |
Pilon (Hawassa) |
Injera (Awash) |
Comme
toujours il y a quelques photos qu'on aimerait montrer, mais qui ne
correspondent à aucun des sujets principaux. Il y a quelques photos de
villes où on n'a fait que passer, des auto-portraits, des lieux
anecdotiques etc. Cette année, par exemple, je me suis retrouvé avec une équipe féminine de football, et j'ai assisté à leur match à Ziway. Depuis l'âge de 13 ans environ c'est la deuxième fois que je vois un match de football (la première fois c'était en 2007 entre des équipes de niveau international, une brésilienne et une coréenne à Daejon en Corée). Je montre ici aussi les images collées sur un minibus ; le nouveau premier ministre est très populaire, et sa photo a remplacé Saint George et les icones du christianisme éthiopien sur les taxis et minibus. Mais ça n'empêche pas les oromos de manifester un peu partout pour obtenir quelques avantages du gouvernement. En 2017 aussi j'avais un paragraphe inclassable. |
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Jimma |
Gambela |
Harar |
Harar |
Hawassa |
Marché informel |
Douceurs |
Manifestation Oromo |
Popularité |
Tombe Oromo |
Au-dessus de Gambela |
Équipe de football |
Grand match de football à Ziway |
Vieille ville de Harar |
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